La Force Athlétique, ou Powerlifting en anglais, est un sport de force. Elle consiste comme l'haltérophilie à lever des barres, mais elle s'en distingue par ses mouvements techniquement plus basiques, où les charges sont plus lourdes et où l'amplitude est plus réduite. Ce sport est appelé Dynamophilie au Quebec .
Scott Mandelson
Historique
La force athlétique n'a divergé que récemment de l'haltérophilie. Le soulevé de terre est un mouvement ancien, mais la flexion sur jambes ne date que des années 1930 et le dévellopé couché de l'après-guerre. Peu à peu des compétitions sont apparues aux États-Unis, mais les premières compétitions internationales officielles datent du début des années 1970.
Dans le même temps l'haltérophilie s'est concentrée sur les deux mouvements olympiques (arraché et épaulé-jeté), et les deux sports sont désormais distincts. La force athlétique dépend d'ailleurs d'une autre fédération : l'IPF et WDFPF (World Drug-Free Powerlifting Federation).
Les 3 mouvements
La compétition commence par la pesée des athlètes. L'athlète se pèse en sous-vetement ou nu si le poids affiché ne lui convient pas. Un athlète peut se peser plusieurs fois. Lors des compétitions comme les départementales, regionales... le poids de chaque barre de départ est donné après s'être pesé.
L'ordre des athlètes est donné en fonction du poids de la barre à venir. Cela commence par la barre la plus légère et se finit sur la barre la plus lourde. Mais contrairement à l'halterophilie, tous les athlètes passent pour leur premier essai avant de commencer pour leur deuxième essai puis leur troisième.
Après l'essai de l'athlète, son entraineur a jusqu'a 1 minute pour donner le poids suivant. En cas de succes, il peut augmenter son poids de 2,5 ; 5 ; 7,5 ; 10 kg ou plus. En cas d'échec, l'athlète peut demander de refaire la barre au même poids ou d'en augmenter le poids. En aucun cas il ne peut baisser le poids de sa barre.
Si un athlète ne réussit aucun des trois essais sur un mouvement (appelé une bulle dans le jargon), il est éliminé de la compétition. Un athlète peut passer une quatrième fois si sa barre dépasse le record dans le niveau de la compétition joué. Par exemple, si lors de chamionnats regionaux un athlète veut tenter une quatrième barre dans l'un des trois mouvements, sa barre doit être plus lourde que le record régional dans ce mouvement. Il y a une exception pour les tentatives de records. Ces derniers peuvent être battu à partir de 500 grammes au dessus (si un record est à 162,5 kg, il peut être battu par un record à 163 kg).
A la fin de la compétition, la somme des meilleures barres sur les trois mouvements est faite pour chaque compétiteur qui détermine le classement final par catégorie de poids et par sexe. En cas d'égalité, le compétiteur le plus léger remporte la victoire. S'il y a égalité, une autre pesée est faite pour déterminer le (la) gagnant(e). Un classement par l'indice est aussi fait. Il donne un chiffre tournant autour de 1. Cet indice permet de faire un classement entre tous les athlètes, quelle que soit la catégorie de poids, pour récompenser le "champion des champions" lors d'une competition.
Équipements
Des barres d'acier de 20 kg sont utilisées, comme en haltérophilie, la seule différence notable étant une rigidité supérieure afin de supporter des charges très lourdes sans flexion excessive. Les disques suivent également le même code de couleur (10 kg : vert, 15 kg : jaune, 20 kg : bleu, 25 kg : rouge).
L'équipement de l'athlète est par contre très spécifique : des maillots élastiques et très rigides maintiennent l'athlète, évitent les blessures et améliorent les performances. De même, les genoux de l'athlète sont maintenus avec des bandes élastiques très serrées pour la flexion de jambes. Enfin le port d'une ceinture de cuir assure le maintien du dos et de la zone lombaire.