JT : Au cours d'une interview mémorable, Marc Vouillot remarquait :
"nous, en powerlifting, on prend le recul nécessaire, on est capable de rire de ce qu'on est en train de faire. Mais ce n'est pas facile de s'apercevoir que tout ça, en fait, c'est dérisoire. C'est-à-dire qu'il faut prendre ça au sérieux en s'amusant. On fait ça pour rigoler" (Muscle Mag, avril 1993, page 69).
Il ne s'agit pas de se détruire, comme le dit encore Marc : "pour moi, ce n’est pas le but. Moi, ce que je veux, c'est que les gars soient rayonnants, que les gars soient contents de faire ça, s'éclatent à pratiquer cette discipline, comme on peut s'éclater à pratiquer autre chose.
Bon, la force, c'est quelque chose de très dur, et justement je veux qu'ils le fassent en épanouissement complet. Je veux qu'ils soient heureux de faire de la force, je ne veux pas qu'ils se lèvent le matin en disant : "j'ai du mal à me déplier". C'est vrai qu'on aboutit tous plus ou moins à ça, avec les années, avec l'usure, on ne va pas en s'améliorant, moi je m'en rends compte, on a beau avoir tout fait pour minimiser les choses, on vieillit et on ne peut pas tout maîtriser ; en plus, s'entêter à se mettre sur le dos des barres comme ça, ce n’est pas fait pour arranger les choses. Mais, justement, il faut travailler pour que le corps puisse résister à toutes ces pressions qu'on essaie de lui faire subir, année après année. Car c'est ça le jeu, on essaie toujours de mettre de plus en plus lourd. Bon, ça, il faut arriver à le maîtriser complètement. Et ça passe par l'entraînement, par quelque chose de bien construit, de bien pense, et surtout il faut éviter le surentraînement" (Ibidem, page 58).