La Force Athlétique, ou Powerlifting en anglais, est un sport de force. Elle consiste comme l'haltérophilie à lever des barres, mais elle s'en distingue par ses mouvements techniquement plus basiques, où les charges sont plus lourdes et où l'amplitude est plus réduite. Ce sport est appelé Dynamophilie au Quebec . 

Ci contre vidéo promotionnelle de La force Athletique distribue par l'IPF ( International Powerlifting Federation )

Historique

La force athlétique n'a divergé que récemment de l'haltérophilie. Le soulevé de terre est un mouvement ancien, mais la flexion sur jambes ne date que des années 1930 et le dévellopé couché de l'après-guerre. Peu à peu des compétitions sont apparues aux États-Unis, mais les premières compétitions internationales officielles datent du début des années 1970.
Dans le même temps l'haltérophilie s'est concentrée sur les deux mouvements olympiques (arraché et épaulé-jeté), et les deux sports sont désormais distincts. La force athlétique dépend d'ailleurs d'une autre fédération : l'IPF et WDFPF (World Drug-Free Powerlifting Federation).

Ci contre un cmaptools  proposé par MIEZE Théo, FONOLLOSA Yannick et GUINCHE Arthur permettant d’observer les différents paramètres gravitant autour de la Force :



 En France depuis 2015 ; 2 changements fondementaux ont été effectué pour la reconnaissance de ce sport :
La distinction clair entre les athletes équipés et non équipés définie par deux termes : La force athletique et le Powerlifting .
La force athletique désigne les mouvements éffectués en compétition sans équipements ( RAW) .
Le powerlifting est désigné pour les compitions avec équipements tel que les maillots de force . A l'issue de cette décision historique  la grande majorité des athlètes participent naturellement sans équipements  .

Le deuxième changement important consiste dans le fait que la force athletique c'est séparé de la fédération d'haltérophilie et de musculation pour créer sa propre fédération . La FFORCE
                                                                                                       



 
                                    Les 3 mouvements
                              

Flexion sur jambes , ou Squat en anglais. Ce mouvement consiste à descendre en position accroupie (jusqu'à ce que les cuisses soient horizontales) et à se relever, une barre reposant sur l'arrière des épaules.

Le Règlement de l'épreuve :

1) Le concurrent doit avoir une position droite, avec le sommet de la barre à pas plus de 3 cm au dessous du sommet des deltoïdes antérieurs. La barre doit être maintenue horizontalement sur les épaules, les mains en contact avec la barre (les mains peuvent aussi être en contact avec les colliers internes), et les pieds à plat au sol, genoux verrouillés. (Voir position croquis qui suit.)

2) Après avoir retiré la barre des supports, le l’athlète doit reculer pour prendre la position de départ. Après quoi, il devra attendre dans cette position le signal de départ de l'Arbitre Chef de plateau. Le signal sera donné aussitôt que le l’athlète sera immobile, droit et les genoux verrouillés, et la barre correctement positionnée. Si des supports de squat à glissières sont utilisés, le concurrent doit retirer la barre des supports avant que ceux-ci ne soient dégagés, et attendre sans bouger le signal de départ de l'Arbitre Chef de plateau. Ce signal consistera en un mouvement du bras vers le bas et un ordre verbal : "Squat." Avant de recevoir ce signal, le concurrent peut sans crainte de se faire pénaliser rectifier sa position pourvu que ces rectifications soient conformes au règlement.

3) Après avoir reçu le signal de départ du Chef de plateau, l’athlète doit fléchir les genoux et se baisser jusqu'à ce que le sommet de la surface des cuisses à l'articulation de la hanche soit plus bas que le sommet des genoux. Une seule flexion est autorisée.


Dévellopé couché, ou Bench press en anglais.
L'athlète est en position allongée. Il tient la barre, bras tendus au-dessus de la poitrine, l'amène au contact de la poitrine et la relève. (après une pause de 1 secondes) 

Durant tout le mouvement, le dos et les fessiers doivent être sur le banc (interdiction de lever les fesses) et les pieds doivent être au sol (interdiction de lever ou déplacer les pieds). Il est donc important de se positionner parfaitement dès le départ.

La prise de barre se fera sur une largeur supérieure à la largeur des épaules (variable selon la souplesse et la morphologie de chacun).

Le développé couché est sans doute l’exercice de musculation le plus pratiqué et le plus populaire au monde. Pourtant, il est l’exercice le plus technique des trois mouvements de force athlétique.

Peu importe que vous débutiez ou pas, l’éternelle question : “Combien poussez-vous ?”, sans précision de l’exercice, concerne à chaque fois la charge que vous pouvez soulever au développé couché.

À moins d’avoir des membres courts (bras) et une grosse cage thoracique, il est rare de devenir fort sur cet exercice par hasard. C’est un mouvement où il est difficile de progresser et où seules les années de pratique font la différence sous la barre.



 
Soulevé de terre, ou Deadlift en anglais.
L'athlète saisit la barre au sol et la soulève jusqu'à ce qu'il soit complètement debout, la barre restant au niveau des hanches.

 En position de départ, les genoux et les orteils dépassent de la barre, deux possibilités :

L’athlète se place en « narrow stance » (position sérrée), la plus classique et souvent, la plus rentable, les pieds sont placés à un écartement équivalent de la largeur des hanches, les pieds paralèlles.

L’athlète se place en « Sumo stance » (position Sumo), placement utilisé par certains Powerlifters pour manipuler des charges plus lourdes, l’écartement des pieds est au moins deux fois supérieur à la largeur des hanches, et les pointes de pieds sont légèrement tournés vers l’extérieur. Cette variante demande une meilleure souplesse de hanches, mais en contrepartie, allège un peu le travail des lombaires.
                                          Déroulement des compétitions

La compétition commence par la pesée des athlètes. L'athlète se pèse en sous-vetement ou nu si le poids affiché ne lui convient pas. Un athlète peut se peser plusieurs fois. Lors des compétitions comme les départementales, regionales... le poids de chaque barre de départ est donné après s'être pesé.

                            

L'ordre des athlètes est donné en fonction du poids de la barre à venir. Cela commence par la barre la plus légère et se finit sur la barre la plus lourde. Mais contrairement à l'halterophilie, tous les athlètes passent pour leur premier essai avant de commencer pour leur deuxième essai puis leur troisième.

Après l'essai de l'athlète, son entraineur a jusqu'a 1 minute pour donner le poids suivant. En cas de succes, il peut augmenter son poids de 2,5 ; 5 ; 7,5 ; 10 kg ou plus. En cas d'échec, l'athlète peut demander de refaire la barre au même poids ou d'en augmenter le poids. En aucun cas il ne peut baisser le poids de sa barre.
Si un athlète ne réussit aucun des trois essais sur un mouvement (appelé une bulle dans le jargon), il est éliminé de la compétition. Un athlète peut passer une quatrième fois si sa barre dépasse le record dans le niveau de la compétition joué. Par exemple, si lors de chamionnats regionaux un athlète veut tenter une quatrième barre dans l'un des trois mouvements, sa barre doit être plus lourde que le record régional dans ce mouvement. Il y a une exception pour les tentatives de records. Ces derniers peuvent être battu à partir de 500 grammes au dessus (si un record est à 162,5 kg, il peut être battu par un record à 163 kg).

A la fin de la compétition, la somme des meilleures barres sur les trois mouvements est faite pour chaque compétiteur qui détermine le classement final par catégorie de poids et par sexe. En cas d'égalité, le compétiteur le plus léger remporte la victoire. S'il y a égalité, une autre pesée est faite pour déterminer le (la) gagnant(e). Un classement par l'indice est aussi fait. Il donne un chiffre tournant autour de 1. Cet indice permet de faire un classement entre tous les athlètes, quelle que soit la catégorie de poids, pour récompenser le "champion des champions" lors d'une competition.
                                                   Équipements 

Des barres d'acier de 20 kg sont utilisées, comme en haltérophilie, la seule différence notable étant une rigidité supérieure afin de supporter des charges très lourdes sans flexion excessive. Les disques suivent également le même code de couleur (10 kg : vert, 15 kg : jaune, 20 kg : bleu, 25 kg : rouge).


L'équipement de l'athlète est par contre très spécifique : des maillots élastiques et très rigides maintiennent l'athlète, évitent les blessures et améliorent les performances ( Autorisé seulement pour le Powerlifting ) .  De même, les genoux de l'athlète sont maintenus avec des bandes élastiques très serrées pour la flexion de jambes. Enfin le port d'une ceinture de cuir assure le maintien du dos et de la zone lombaire. 



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